Mardi (24/04/07)
Bilan et nouveau départ
Je reviens ici et je me sens comme égarée. Tout est resté tel quel, il y a juste un peu de poussière mais mon petit blog est toujours là. C'est incroyable la vague de sentiments qui m'envahit lorsque je viens m'y poser, des impressions contradictoires qui se brisent sur les souvenirs d'hier. Dans ma bouche, le goût âcre de l'avant et je n'aime pas cette sensation. Je n'aime pas me laisser envahir par ce passé silencieux qui me laboure le ventre. Il y a un malaise ici que je n'arrive pas à décrire...
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Lundi (19/02/07)
Où je comprends que je ne peux pas continuer comme ça
Par où reprendre ? Je ne sais pas. Alors finalement, le dernier article datait du réveillon. Il y a longtemps que je n'avais pas osé taper l'url de mon blog. Comme si j'avais peur d'être mise face à moi-même. Les jours sont passés sans je ne vois rien, sans que je ne fasse rien pour fixer quoi que ce soit. Les mots se sont taris en silence.
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Dimanche (24/12/06)
Des lumières et moi
L'ambiance de Noël a définitivement pour moi un goût insipide. Je regarde la ville à mes pieds au coeur de la nuit, les lumières sinistes qui clignotent, et je sais pas pourquoi mon père va encore prendre plaisir à tout gâcher. Il ne m'a pas adressé un mot depuis que je suis rentrée. Il a décidé de m'ignorer. Et il y aurait tant de choses à décrire mais je n'y parviens pas. Je suis en train d'étouffer. La seule chose qui ai de l'importance à ses yeux, c'est le fric. C'est triste d'en être à ce point... C'est le dernier Noël qu'il me gâche. L'année prochaine, quoi qu'il arrive, je serai loin de lui...
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Mardi (28/11/06)
Fini de rire...
J'aime les dates, les anniversaires, les points fixes dans le temps, ceux qui font mesurer le chemin parcouru. Se dire qu'on n'est plus comme avant et que c'est bien.
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Dimanche (12/11/06)
Instants du soir
Il est 16h30 ce vendredi. Je marche droit devant moi. Le froid me saisit tandis que la lumière rasante du soir jette des ombres surréalistes sur le Louvre. La sensation qui m'étreint est si étrange que je me laisse aller au frisson de l'espoir. Les images de moi dans ce même endroit à différents moments et à différentes saisons se superposent. Je pourrais facilement m'allonger là et m'évanouir dans la poussière et dans la pierre.
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