Le monde d'Amethyst - Retour à la réalité...

Retour à la réalité...

Il y a de cela quelques nuits, j'ai rêvé de Paris. Je me promenais près de la gare du Nord et tout était si réaliste. Je me sentais bien. L'air caressait ma joue tandis que je déambulais dans les rues. Et soudain le réveil, les images qui se troublent inexorablement. Mon coeur qui se serre. Et ce petit goût d'espoir dans la tête toute la journée. Les sensations et les souvenirs qui se bousculent dans mon esprit. Envie de sauter dans le premier train et de partir à l'aventure. Je ne sais pas ce qui me retient. Ma satanée raison sans doute.

Retour à la réalité ces jours-ci. Il faut bien descendre de son petit nuage de temps en temps. Des tas d'interrogations, un boulot à finir sur lequel j'ai passé le week end, mon agence de location qui veut m'imposer des travaux (encore !), faire des pieds et des mains pour obtenir un devis dans les temps, les gens qui me disent de foncer en restant, ceux qui me disent de partir vivre ma vie, les gens qui me parlent de projets et qu'il faut que je recontacte... Et alors, tu n'as pas commencé à réfléchir à la suite ? Eh bien non, excusez moi mais tout se précipite là ! Et je ne sais même plus ce que je dois faire.

Alors c'est con...

... mais j'attends.

Je me sens décalquée.

Décalée.

Je sais pas ce que j'attends. J'attends d'être sûre. Il y a tellement de tenants et d'aboutissants, de choses qui se bousculent dans mon esprit et dans ma vie, de trucs qui tombent, de trucs qu'on me dit, ou qu'on pense ou pire, qu'on ne me dit pas. J'ai l'impression que chacun tire la couverture vers soi.

Ce week end, j'ai rêvé de Paris et j'avais des lumières dans les yeux et des étoiles dans la tête. C'est viscéral, c'est là, c'est en moi. Je sais que c'est là-bas que j'ai laissé mon coeur. Et la ville m'appelle. Ca ne s'explique même pas. C'est le chant des sirènes. J'ai envie de me laisser berçer.

Je devrais peut être faire comme il y a six ans et ne pas me poser trop de questions. Prendre des risques. Il y a dans l'air un grain de folie.

Je me sens comme un ordinateur qui fait un calcul impossible. Et qui s'en sort pas. Je me laisse porter par mes pas dans la rue. Et je tourne et je retourne le problème dans tous les sens.

Que je parte, que je reste, que je continue, que j'arrête, quoi qu'il arrive, je perdrai et je gagnerai. Il n'y a pas de solution idéale.

C'est le moment de sauter dans le vide.

Il n'y a plus qu'à espérer qu'il y a un parachute ;-)

Ecrit par Amethyst, le Lundi 10 Octobre 2005, 19:49 dans la rubrique Journal.

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Commentaires :

LELIONCEAU

10-10-05 à 20:07

BARGF !!!!!!!!!

Aieuh!!!! Mais euuuuuuuuuuuuuuuuuuuh!!!!!!!!! C koi cette forme feminine sur mon dos la?!!!! Qui vous a autorisé a déb....

Améthyst? Cristal?!!!! Ccc c c c c c c c bien bien toi?

Roooooooooooooooooooooooooooo dans mes bras enfin dans mes pattes!!!!!!!!!!

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah chouette que tu sois descendue sur paris j'ai pleins de trucs a te montrer!!!!

Grimpe sur mon dos aieuh pas si fort!!!!! je suis fragile moi encore (mort de rire!!!!!!)

Allez accroche toi je fonce, on va se prendre un verre!!!!!

YEAH!!!!!

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