Divagations
Etrange cette façon que j'ai d'appréhender la vie, sans mesure et toujours dans l'excès. Des brûlures effleurées par la marée sans fin de mes souvenirs, je me sens écorchée vive. Parfois dans la journée, un rayon de soleil vient frapper ma joue à travers la vitre. Songeuse, je bascule sur ma chaise. Demain le printemps sera là. Si je me concentre et que je ferme les yeux, je peux sentir mon pouls dans mon cou et parfois jusqu'au boit des doigts. Je me laisse bercer par ce rythme régulier. Je suis en vie, c'est tout ce qui compte.
J'attends. J'attends le vent doux dans mes cheveux, la chaleur sur ma peau et les ciels embrasés. Une vague qui roule dans mon ventre. Je ne vois déjà plus les arbres nus. Je ne vois plus que la suite. Il parait qu'on a l'impression que l'herbe est toujours plus verte ailleurs. J'ai cette sensation. Je ne manque matériellement de rien mais je suis dans l'attente. Je sens une main se poser au creux de mes reins et cette absence me fait mal. J'ai le sentiment que tu n'es pas ici, toi que j'attends. Et je me demande même si je te souhaite vraiment. Il y a trop de choses qui se mêlent dans ma tête. Le temps n'est pas encore venu pour toi. J'ai trop de choses à réparer encore.
Je dis des choses que je ne pense pas. C'est comme si je me dédoublais. Une autre parle par ma bouche et je me tais. Je pleure en dedans. Ca ne sert à rien de courir après du vent. Le manque est là au fond de moi et rêver à d'autres vies ne le comblera pas. Je sers le poing. Il n'y a que moi pour me guérir. Et enfin faire le choix d'effacer de ma vie des problèmes. Même au risque de sombrer complètement.
Et je rêve malgré tout. Je rêve ma vie. J'ai toujours la superstition de croire que la pensée peut changer les choses. Qu'il suffit de voir le monde sous un certain angle pour se sentir mieux. J'ai souvent la tête en arrière sur mon lit et tout me parait plus beau.
J'appuie sur la touche "avance rapide" et le temps passe dans une course folle. Cela me grise. J'aime ce sentiment que tout file et que tout changera bientôt. J'aime la sensation de me perdre entre ce futur lointain qui ne vient pas et l'éclat sépia des souvenirs. Une pointe de Tour Eiffel et des couchers de soleils sur la Seine dans le coeur.
Je sais que vais les retrouver. Il me suffit d'attendre le moment opportun.
J'attends. J'attends le vent doux dans mes cheveux, la chaleur sur ma peau et les ciels embrasés. Une vague qui roule dans mon ventre. Je ne vois déjà plus les arbres nus. Je ne vois plus que la suite. Il parait qu'on a l'impression que l'herbe est toujours plus verte ailleurs. J'ai cette sensation. Je ne manque matériellement de rien mais je suis dans l'attente. Je sens une main se poser au creux de mes reins et cette absence me fait mal. J'ai le sentiment que tu n'es pas ici, toi que j'attends. Et je me demande même si je te souhaite vraiment. Il y a trop de choses qui se mêlent dans ma tête. Le temps n'est pas encore venu pour toi. J'ai trop de choses à réparer encore.
Je dis des choses que je ne pense pas. C'est comme si je me dédoublais. Une autre parle par ma bouche et je me tais. Je pleure en dedans. Ca ne sert à rien de courir après du vent. Le manque est là au fond de moi et rêver à d'autres vies ne le comblera pas. Je sers le poing. Il n'y a que moi pour me guérir. Et enfin faire le choix d'effacer de ma vie des problèmes. Même au risque de sombrer complètement.
Et je rêve malgré tout. Je rêve ma vie. J'ai toujours la superstition de croire que la pensée peut changer les choses. Qu'il suffit de voir le monde sous un certain angle pour se sentir mieux. J'ai souvent la tête en arrière sur mon lit et tout me parait plus beau.
J'appuie sur la touche "avance rapide" et le temps passe dans une course folle. Cela me grise. J'aime ce sentiment que tout file et que tout changera bientôt. J'aime la sensation de me perdre entre ce futur lointain qui ne vient pas et l'éclat sépia des souvenirs. Une pointe de Tour Eiffel et des couchers de soleils sur la Seine dans le coeur.
Je sais que vais les retrouver. Il me suffit d'attendre le moment opportun.
Commentaires :
Re: l'éclat sépia des souvenirs....
Ton commentaire tombe en plein dans ma réflexion du moment. Attendre ou foncer. De toutes façons c'est à double tranchants. Je ne veux pas que mes rêves soient une façon de ne pas vivre ma vie, d'être constamment dans l'attente de quelquechose de mieux. Mais ai je assez de courage pour foncer, ça je ne le sais pas.
Bisous à toi aussi !
Bisous à toi aussi !
Alalalaaaaaa moi aussi je les attends ces rayons de soleil qui donne des frissons de sommeil tellement ils nous rappellent à quel point l'été c'est beau et réconfortant... Encore du soleil à 18h, ça va faire du bien... mais c'est pas pour tout de suite :s Ca va venir, let's be patient.
Ce passé, ah... Il y a des moments où j'aimerais qu'il sorte de ma tête, me réveiller et oublier le poids qu'il représente sur mes épaules, ne plus ressentir cette boule dans le ventre qui me dit : 'Souviens-toi...'. J'aimerais ne pas avoir grossi parce qu'on m'a toujours dit que je l'étais, j'aimerais ne pas me lever et chercher une raison de ne pas refermer mes yeux, TOUT OUBLIER.
Mais en même temps sans ce lourd passé, je ne serais pas ce que je suis. Je ne vais pas dire que je suis fière de moi, mais quand même un peu. Je le serai encore plus quand j'aurai cuisiné mon passé et mon présent et que je pourrai courir les yeux fermés vers le futur. Et ce jour viendra.
Pour toi aussi Améthyst !
Courage !
Et à bientôt à Paris :p
xoxo
Ce passé, ah... Il y a des moments où j'aimerais qu'il sorte de ma tête, me réveiller et oublier le poids qu'il représente sur mes épaules, ne plus ressentir cette boule dans le ventre qui me dit : 'Souviens-toi...'. J'aimerais ne pas avoir grossi parce qu'on m'a toujours dit que je l'étais, j'aimerais ne pas me lever et chercher une raison de ne pas refermer mes yeux, TOUT OUBLIER.
Mais en même temps sans ce lourd passé, je ne serais pas ce que je suis. Je ne vais pas dire que je suis fière de moi, mais quand même un peu. Je le serai encore plus quand j'aurai cuisiné mon passé et mon présent et que je pourrai courir les yeux fermés vers le futur. Et ce jour viendra.
Pour toi aussi Améthyst !
Courage !
Et à bientôt à Paris :p
xoxo
Re:
Notre passé fait aussi ce que nous sommes aujourd'hui dans notre fragilité mais dans notre force aussi. Désolée pour cette absence, j'en ai eu terriblement besoin. A bientot sur Paris, je le souhaite tellement...
nouvelami
l'éclat sépia des souvenirs....
Bel article! Mûrement réfléchi sans doute...
Je suis partagé entre te dire "attends" et te dire "fonce"...
Doit-on attendre que les choses se produisent ou doit-on les pousser à se produire?
Tu rêves.... Et ces rêves, j'ai l'impression de les connaître....
Je ne sais pas si les rêves peuvent changer quoi que ce soit. Ils participent juste à une prise de conscience de ce que l'on vit, et ce n'est pas si mal déjà.
J'aime cet article, j'aime ce qui s'en dégage...
Bisous à toi........................................