Léger coup de moins ce matin. Je n'ai pas très bien dormi. Me suis encore perdue dans les méandres de rêves étranges dont je ne me rappelle déjà plus rien. Je dois encore travailler aujourd'hui. C'est vraiment sans fin tout ça. Mais bon, je m'accroche : tout sera bientôt terminé. Parallèlement, je me bats pour obtenir une date de rendu de mes travaux et mon prof qui reste muet. Je vous jure que ça a le don de m'exaspérer. Je lui ai encore envoyé un mail hier et pas de réponse. C'est désespérant.

Ce soir, je vois Vincent. Je sais que lui, il va me pousser à remonter la pente avec son optimisme à toute épreuve. Je devrais être contente et d'ailleurs, je le suis. Demain, je passe la soirée avec Arnaud et sa bande. Ca va me faire sortir et me changer un peu. Je devrais être contente et d'ailleurs, je le suis. Non en fait, ce qui me stresse un peu ce matin, c'est :
1/ Je fais l'aller et retour éclair Dimanche chez mes parents pour passer la journée avec ma mère et ses collègues de travail (elle y tient tant) mais je vais devoir croiser mon père et mon frère et ça me glace d'avance.
2/ La fin de mes études : trouver une date et ça, tout en diplomatie. J'adore.
3/ Espérer qu'Arnaud ne sera pas trop lourdingue demain soir avec moi avec son rentre-dedans à deux balles. Et espérer aussi que ses amis ne seront pas trop lourds non plus avec leurs allusions.
4/ Ne pas le croiser.

Limite je ne suis presque heureuse de ne plus sortir de chez moi. J'ai la hantise de le croiser (lui). Je me rend compte que je ne suis peut être pas très explicite mais à vrai dire je ne veux pas mettre de mots là-dessus. C'est encore trop frais. Me dire que je vais aller en ville avec Arnaud et ses amis, c'est vraiment quelquechose qui me rend à fleur de peau. Peur de le croiser lui ou une personne de sa famille ou un de ses potes.

Je vais essayer de me calmer un peu. Je vous assure qu'il est plus que temps que je fasse tout pour partir d'ici. Je deviens presque parano.