Un arbre et une racine
Une semaine en pointillé ici et loin à la fois. Perdue entre des choses très terre à terre comme des travaux dans mon appartement et d'autres choses qui le sont beaucoup moins. La vie qui semble prendre un éclairage différent à la lumière de certaines prises de conscience. Et encore beaucoup de larmes. Celles qu'on peut pas retenir et qui coulent n'importe quand, au travail ou dans les transports, celles que l'on cache derrière l'excuse d'un rhume. Et ces yeux rouges que je ne peux dissimuler. Je me sens et je suis décalée.
Dans le train, j'écris. J'écris des lumières d'aube aux rougeoiements de fin de monde. J'écris ces ombres sur les visages qui s'étendent dans les ténèbres. Les mots s'envolent et se perdent. Je déchire tout. Je détourne les yeux. Dans ma tête, l'essorage quotidien vire doucement à la folie.
Les nuit sans sommeil, tout me revient en tête et se mélange. Père insensible à tout, dur et froid, mère odieuse avec ses parents, frère qui ne me donne presqu'aucun signe de vie. Moi au milieu, perdue. Je me sens seule. Cette phrase de mon grand père qui résonne dans ma tête... Je leur ai dit : Amethyst est malheureuse parce qu'elle est très famille mais ils n'ont pas réagi, ils n'ont pas compris... Ils n'ont pas voulu comprendre surtout. Se remettre en cause ne fait pas partie de leur vocabulaire. Père, mère et frère, vous me tuez. Juste à petit feu. Un peu plus chaque matin jusqu'à ce que je m'éteigne. Un jour.
Grand-père a tout compris. Je suis malheureuse depuis tant d'années car je me sens seule. Sans réelle famille. Car quand j'ai eu vraiment besoin de vous (père, mère, frère), vous n'avez jamais été là. Et cette famille qui devrait être mon cocon et où je devrais me sentir en sécurité, je n'en ai pas.
Je suis un arbre qui pousse sans racine. Dans le vide. Et qui dépérit.
Ne pas y penser. Faire abstraction. Toutes ces paroles que l'on m'a dites.
Oui mais voilà, c'est là. C'est en moi. Je ne peux pas ne pas avoir toutes ces choses à l'esprit.
Et dans cette semaine difficile, seuls mes grands-parents sont venus me soutenir. Eux que ma mère traite si mal pour des raisons qui m'échappent. Eux que j'aime tant. Eux, les seuls qui sont toujours là pour moi, eux qui m'aiment sans condition dans les moments durs comme dans les moments doux, eux qui sont ma seule vraie famille.
Ils sont ma racine, mon unique racine. Et j'ai mal de ce qu'ils vivent. Car ils voient mes parents me traiter comme quantité négligeable (l'argent avant tout) et en souffrent. Et moi de voir ma mère leur faire tant de mal et j'en souffre.
Et j'hurle intérieurement.
Je suis déchirée.
Le coté éphémère de la vie me saute au visage.
Et des larmes acides. Celles qui me surprennent partout.
Un jour, ils partiront. C'est inéluctable même si je ne veux pas le croire, pas y penser. Un jour, mes grands parents ne seront plus là et je serai définitivement seule. Sans eux. Abandonnée.
Et cette idée m'est insupportable.
Pourquoi penser à ça, je ne le sais pas.
Je n'envisage pas la vie sans eux. Je n'envisage pas ma vie sans eux. Je n'envisage plus de vie sans eux.
Dans le train, j'écris. J'écris des lumières d'aube aux rougeoiements de fin de monde. J'écris ces ombres sur les visages qui s'étendent dans les ténèbres. Les mots s'envolent et se perdent. Je déchire tout. Je détourne les yeux. Dans ma tête, l'essorage quotidien vire doucement à la folie.
Les nuit sans sommeil, tout me revient en tête et se mélange. Père insensible à tout, dur et froid, mère odieuse avec ses parents, frère qui ne me donne presqu'aucun signe de vie. Moi au milieu, perdue. Je me sens seule. Cette phrase de mon grand père qui résonne dans ma tête... Je leur ai dit : Amethyst est malheureuse parce qu'elle est très famille mais ils n'ont pas réagi, ils n'ont pas compris... Ils n'ont pas voulu comprendre surtout. Se remettre en cause ne fait pas partie de leur vocabulaire. Père, mère et frère, vous me tuez. Juste à petit feu. Un peu plus chaque matin jusqu'à ce que je m'éteigne. Un jour.
Grand-père a tout compris. Je suis malheureuse depuis tant d'années car je me sens seule. Sans réelle famille. Car quand j'ai eu vraiment besoin de vous (père, mère, frère), vous n'avez jamais été là. Et cette famille qui devrait être mon cocon et où je devrais me sentir en sécurité, je n'en ai pas.
Je suis un arbre qui pousse sans racine. Dans le vide. Et qui dépérit.
Ne pas y penser. Faire abstraction. Toutes ces paroles que l'on m'a dites.
Oui mais voilà, c'est là. C'est en moi. Je ne peux pas ne pas avoir toutes ces choses à l'esprit.
Et dans cette semaine difficile, seuls mes grands-parents sont venus me soutenir. Eux que ma mère traite si mal pour des raisons qui m'échappent. Eux que j'aime tant. Eux, les seuls qui sont toujours là pour moi, eux qui m'aiment sans condition dans les moments durs comme dans les moments doux, eux qui sont ma seule vraie famille.
Ils sont ma racine, mon unique racine. Et j'ai mal de ce qu'ils vivent. Car ils voient mes parents me traiter comme quantité négligeable (l'argent avant tout) et en souffrent. Et moi de voir ma mère leur faire tant de mal et j'en souffre.
Et j'hurle intérieurement.
Je suis déchirée.
Le coté éphémère de la vie me saute au visage.
Et des larmes acides. Celles qui me surprennent partout.
Un jour, ils partiront. C'est inéluctable même si je ne veux pas le croire, pas y penser. Un jour, mes grands parents ne seront plus là et je serai définitivement seule. Sans eux. Abandonnée.
Et cette idée m'est insupportable.
Pourquoi penser à ça, je ne le sais pas.
Je n'envisage pas la vie sans eux. Je n'envisage pas ma vie sans eux. Je n'envisage plus de vie sans eux.
Commentaires :
Re: seth parle de jane roberts
Merci pour ce commentaire même si c'est une théorie que je ne partage pas. Je pense que ce serait trop facile de me laisser aller juste parce que je l'ai "mérité". Je veux croire en autre chose mais j'accepte toutes les opinions.
Amie.......
Parfois, je te sens confiante, heureuse, "guérie", à travers tes articles.
Et, parfois, comme aujourd'hui, je me dis que tu as encore du chemin à parcourir...
Moi, je vais mieux, je grandis, je fais des choix....
Séche tes larmes, profite de la présence des gens qui t'aiment et oublie un peu les autres.
Ne pense qu'à toi, à ton bonheur! Sois un peu égoïste!!!
Je te fais de trés gros bisous.
Et rappelle-toi que, en face de chez-toi, il y aura toujours Nouvelami!!!
Et, parfois, comme aujourd'hui, je me dis que tu as encore du chemin à parcourir...
Moi, je vais mieux, je grandis, je fais des choix....
Séche tes larmes, profite de la présence des gens qui t'aiment et oublie un peu les autres.
Ne pense qu'à toi, à ton bonheur! Sois un peu égoïste!!!
Je te fais de trés gros bisous.
Et rappelle-toi que, en face de chez-toi, il y aura toujours Nouvelami!!!
Re: Amie.......
Je n'oublie pas :-) J'ai eu besoin d'une petite pause. Peut être qu'à ma manière j'ai été égoïste. Merci en tous cas !
seth parle de jane roberts
Pour faire tres court,disons que Seth est une entite qui raconte qu'il est probable que notre naissance dans un corps humain est precedee d'une reunion de famile et d'amis connus dans nos anciennes vies.
Bref, il faut soupconne que si vous avez ete une peau de vache dans une de vos anciennes vies, VOUS AVEZ UN KARMA ..QUI VOUS COURT APRES...
Bon je suis conscient que je suis moi-meme un peu peau de vache, mais je vous recommande ,ainsi qu'a tous les autres,de lire ce bouquin..Il est tout a fait incroyable.