Recentrage
Je pose ma vie à plat : l'avant, le présent et les après possibles, probables, espérés. Tout le monde me dit que j'ai les cartes en main, que je suis jeune, que j'ai de la chance, que je peux en profiter et faire ce que je veux. Je me pose et je goute doucement à cette liberté dont je prends conscience...
C'est vrai que j'ai moins de baisses de moral ces temps-ci. A vrai dire, je n'ai plus le temps et il est prouvé que rester chez soi à ruminer n'a jamais aidé à se sentir bien dans sa peau. Le temps passe et je développe petit à petit des réflexes "de survie". J'évite de me mettre dans des situations où je sais pertinemment que je vais être en position de fragilité.
La dernière situation de ce type n'est pas récente, je la traine comme un boulet depuis déjà plusieurs mois. C'est celle liée à Vincent . J'en parle moins parce que ça a pris moins de place dans ma vie. C'est toujours là en moins important. J'ai parcouru une grande partie du chemin. C'est encore un peu dur parfois certains soirs. Il m'arrive encore d'avoir une sensation de grand gâchis. Un gâchis de temps et d'énergie. Cette histoire m'a sclérosée. J'ai la sensation d'avoir été totalement irrespectueuse avec moi-même. De n'avoir rien fait pour ne pas me faire de mal. De ne pas avoir su fermer la porte à temps.
Mais finalement, j'ai aussi beaucoup appris. Tout ça n'aura pas été vain. Je ne ferai plus ces erreurs. J'ai eu besoin de m'attacher à lui même si ça m'a fait mal. Ca me fait encore un peu mal, je l'avoue. Pas d'omelette sans casser d'oeufs. Pas toujours facile de regarder droit dans les yeux une forme d'indifférence. J'ai vraiment envie de passer à autre chose maintenant mais j'ai encore un peu peur de le faire par dépit. Je me laisse du temps.
Je pose tout à plat et je me recentre pendant quelques jours.
C'est vrai que j'ai moins de baisses de moral ces temps-ci. A vrai dire, je n'ai plus le temps et il est prouvé que rester chez soi à ruminer n'a jamais aidé à se sentir bien dans sa peau. Le temps passe et je développe petit à petit des réflexes "de survie". J'évite de me mettre dans des situations où je sais pertinemment que je vais être en position de fragilité.
La dernière situation de ce type n'est pas récente, je la traine comme un boulet depuis déjà plusieurs mois. C'est celle liée à Vincent . J'en parle moins parce que ça a pris moins de place dans ma vie. C'est toujours là en moins important. J'ai parcouru une grande partie du chemin. C'est encore un peu dur parfois certains soirs. Il m'arrive encore d'avoir une sensation de grand gâchis. Un gâchis de temps et d'énergie. Cette histoire m'a sclérosée. J'ai la sensation d'avoir été totalement irrespectueuse avec moi-même. De n'avoir rien fait pour ne pas me faire de mal. De ne pas avoir su fermer la porte à temps.
Mais finalement, j'ai aussi beaucoup appris. Tout ça n'aura pas été vain. Je ne ferai plus ces erreurs. J'ai eu besoin de m'attacher à lui même si ça m'a fait mal. Ca me fait encore un peu mal, je l'avoue. Pas d'omelette sans casser d'oeufs. Pas toujours facile de regarder droit dans les yeux une forme d'indifférence. J'ai vraiment envie de passer à autre chose maintenant mais j'ai encore un peu peur de le faire par dépit. Je me laisse du temps.
Je pose tout à plat et je me recentre pendant quelques jours.
Commentaires :
joumana
Gros bisous!