Le sillon des larmes
Je dois finalement accepter ce que je refuse depuis des années : ça ne finira jamais. Je suis impuissante face au rejet de mon père et ça me coupe les ailes. J'arrive pas à intégrer qu'il fera toujours tout pour que je me sente mal, qu'il sera toujours heureux que j'en ai le moins possible, qu'il regrette que je sois. J'ai essayé pourtant mais je ne parviens pas à vivre normallement ma vie en trimballant ces boulets derrière moi.
Il y a ces larmes acides sous mes paupières mais elles ne coulent plus. Je suis chez mes parents depuis trois jours et l'angoisse revient qui me laboure le ventre au coeur de la nuit. Je me sens mal à chacune de ses paroles. Alors comme ça, si c'était à refaire, il n'aurait pas d'enfants. Et les paroles au goût amer qui s'insinue dans ma tête. Briser pour le plaisir de briser à la façon de ces enfants cruels qui torturent pour le plaisir de faire souffrir. Et mon incompréhension. Pourquoi ? Pourquoi faut-il qu'au delà de l'indifférence que tu as pour moi tu ne puisses pas t'empêcher de me nier, de me jeter à terre, de me marcher dessus ?
Et je parle avec ma mère, et je parle avec mes grands parents... Des mots encore. Le malaise. L'atmosphère lourde de cette maison froide où je reste seule la tête bourdonnante. Le processus est à nouveau en marche au coeur de ces heures stériles passées à ressasser sans jamais trouver de solution.
Je n'ai pas réussi à grandir de cette façon envers et contre tout, je n'ai pas réussi à rester droite alors que chaque jour qui passe il regrette ma venue. J'avoue que je ne comprends pas son rejet, cela a toujours été depuis que je suis petite et cela sera toujours, cette fois je l'ai bien intégré. Alors quoi ? Est ce qu'il faut que j'apprenne à vivre avec ce poids ? Et si je n'y arrivais pas...
Il y a ces larmes acides sous mes paupières mais elles ne coulent plus. Je suis chez mes parents depuis trois jours et l'angoisse revient qui me laboure le ventre au coeur de la nuit. Je me sens mal à chacune de ses paroles. Alors comme ça, si c'était à refaire, il n'aurait pas d'enfants. Et les paroles au goût amer qui s'insinue dans ma tête. Briser pour le plaisir de briser à la façon de ces enfants cruels qui torturent pour le plaisir de faire souffrir. Et mon incompréhension. Pourquoi ? Pourquoi faut-il qu'au delà de l'indifférence que tu as pour moi tu ne puisses pas t'empêcher de me nier, de me jeter à terre, de me marcher dessus ?
Et je parle avec ma mère, et je parle avec mes grands parents... Des mots encore. Le malaise. L'atmosphère lourde de cette maison froide où je reste seule la tête bourdonnante. Le processus est à nouveau en marche au coeur de ces heures stériles passées à ressasser sans jamais trouver de solution.
Je n'ai pas réussi à grandir de cette façon envers et contre tout, je n'ai pas réussi à rester droite alors que chaque jour qui passe il regrette ma venue. J'avoue que je ne comprends pas son rejet, cela a toujours été depuis que je suis petite et cela sera toujours, cette fois je l'ai bien intégré. Alors quoi ? Est ce qu'il faut que j'apprenne à vivre avec ce poids ? Et si je n'y arrivais pas...
Commentaires :
Re:
Merci Princess. J'ai souvent eu l'impression de faire peur aux personnes que je croise dans la vie, d'être trop en attente d'amour. Ca me bloque. J'ai encore peur de faire peser ce poids sur mon entourage. Mais tu as raison, puisque mon père est une voie définitivement sans issue, je me construirai par la compensation que je trouverai dans mes rapports aux autres.
Gros bisous :-*
Gros bisous :-*
Bon courage :)
+hug+